La zone désertique israélienne – le «Néguev» couvre près de la moitié de la superficie du pays. Chaque année, des dizaines de milliers de voyages scolaires ont lieu dans cette zone, ce qui pose également plusieurs risques potentiels majeurs sur le plan climatique et du terrain:
- des inondations soudaines et inattendues,
- les dolines (trous profonds et invisibles dans le sol) et la possibilité de déshydratation et de coups de soleil, particulièrement pendant l’été lorsque la température peut atteindre plus de 40 ° C.
Tous ces risques sont bien connus et, par conséquent, une autorisation préalable pour des voyages organisés est normalement requise. Le ministère israélien de l’éducation gère également une « salle de crise » où les approbations et la supervision des déplacements scolaires sont assurées en temps réel. Chaque année, environ 160 000 approbations sont accordées et, sans cette autorisation, aucune école ne peut entreprendre de telles excursions.
Malheureusement, à la fin d’avril 2018, 10 finissants, voyageant avec le corps professoral, ont été pris au piège dans des inondations soudaines et inattendues et ont perdu la vie dans des circonstances très tragiques. Le mécanisme de contrôle du voyage n’a pas été adéquatement utilisé. Ce jour-là, le ministère de l’Éducation israélien avait annulé environ 90 demandes d’écoles pour voyager dans le désert en raison des alertes d’inondation. Malheureusement, cet établissement de troisième cycle n’était pas obligé par la loi d’obtenir un tel permis et quelqu’un a malheureusement pris une très mauvaise décision.
9 des 10 voyageurs étaient des femmes. Les inondations, qui ont commencé soudainement dans l’après-midi, ont surpris ces étudiants dans un étroit ruisseau de la vallée où malgré un bon itinéraire et des supports pour s’accrocher, il était vraiment difficile de se redresser lorsque le puissant déluge est arrivé. Lorsque des autobus et des camions sont emportés comme des cure-dents légers, on peut imaginer que s’en sortir indemne serait une tâche délicate pour tout randonneur sans défense.
Cet événement tragique a ébranlé le pays et a été déclaré catastrophe nationale. Les organisateurs de ce voyage font maintenant face à des accusations criminelles de négligence grossière et de massacre – ils risquent de passer des années en prison.
Cette histoire nous apprend, organisateurs et opérateurs de voyages scolaires, plusieurs leçons importantes:
- Il vaut mieux ne pas défier les puissantes forces de la nature et ignorer les alertes météorologiques publiques. Mieux vaut retarder un voyage que d’enterrer des amis et des collègues.
- Ne partez jamais pour un voyage aussi aventureux sans avoir obtenu l’approbation et un suivi de la situation par les autorités concernées (le cas échéant), même si cela n’est pas exigé par la loi des autorités locales.
- Il devrait y avoir des lignes directrices ou des procédures écrites claires guidant l’équipe d’animation de l’école sur la manière de se comporter si des risques potentiels sont détectés ou communiqués aux organisateurs.
- Enfin, les élèves devraient suivre leur instinct. Si vous vous sentez mal à l’aise avant d’entreprendre un voyage ou une activité risquée, ne cédez pas à la pression sociale ou à la timidité et exprimez vos inquiétudes, quitte à refuser de participer.
Vous pouvez en lire plus sur cette histoire en cliquant sur ces liens:
- https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5242124,00.html
- https://www.jpost.com/Israel-News/Multiple-youth-feared-dead-in-southern-Israel-flash-floods-552823
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